1984, Jacques Polge rend hommage à Gabrielle Chanel en créant Coco, une somptueuse mêlée de bois, de résines, de fleurs, d’épices et de fruits. Une malle aux trésors dont on n’épuise jamais la découverte ni les voluptés...
Au début du nouveau millénaire, Chanel propose Coco Mademoiselle, un courant d’air où s’allège cette manne odorante, où tout se simplifie et s’accélère dans un radieux envol fleur et fruit.
Aujourd’hui, la maison Chanel offre un autre voyage, celui de Gabrielle Chanel à la suite de la disparition du seul homme qu’elle aimât, Boy Capel. Gabrielle Chanel partit à Venise, où elle fit siens les éblouissements du Noir et de la cité des Doges avant de les incorporer à ses créations et à sa vie.
Elle y confronta son goût du simple et du sobre au fracas de la couleur, et de l’or, et la pureté de son trait aux arabesques baroques. La nuit vénitienne lui confirma ce qu’elle savait déjà : pour qu’une femme séduise, elle doit être à la fois dans le mystère et la lumière. Elle affina donc son équation particulière du noir et de l’éclat, de la profusion et de la tenue.
Coco Noir raconte l’histoire de Gabrielle Chanel à Venise, l’histoire de toutes ces femmes qui choisissent l’intensité contre la norme fade.
Coco Noir se concentre dans son fond de bois et de notes musquées ; comme les épices signent Coco, et le jasmin frais Coco Mademoiselle.
La fraîcheur pimentée des baies roses et du pamplemousse donne un bel élan, allègre et enlevé à la fragrance. Vient ensuite le souffle sensuel d’un cœur blanc-chair de jasmin, de rose et de narcisse, aussi troublant qu’élégant. Se déploie enfin un fond où tout se noue, devient source et rayonne : le cèdre et la feuille du géranium rosat qui redresse d’une touche menthée l’opulente séduction des belles fleurs.
Pour Coco Noir le flacon mythique dessiné par Gabrielle Chanel en 1921 se pare d’une élégante robe noire, intense et mystérieuse...
